La Cinémathèque de Vendée a été fondée en 1974 par Louis-Marie Barbarit avec le souci de préserver un patrimoine cinématographique dont bien peu se préoccupaient à l’époque. A sa création la Cinémathèque de Vendée était la seule à s’intéresser à un département.
« Les films de famille quel qu'en soit le contenu, les films tournés par les associations ou les collectivités sur tel ou tel événement constituent la matière qu'il nous importe de recueillir. Notre regard sur ces documents est celui des générations à venir. Ce qui peut sembler anodin ou dépourvu d'intérêt aujourd'hui, aura dans 50 ans une valeur documentaire. » (Louis-Marie Barbarit). Pour preuve les images tournées par des particuliers et issues du fonds de la Cinémathèque de Vendée qui viennent nourrir le film documentaire de Jean-Luc Gunst, Les enfants du secret, réalisé en 2001.
Pour autant les films du répertoire ne sont pas oubiés. C'est ainsi qu'au début des années 90, grâce à l'engagement de la Cinémathèque de Vendée et à l'investissement passionné de nombreuses personnes, le film de Jean Vallée, La terre qui meurt, réalisé en 1936, a pu être restauré. Ce film, adapté du roman éponyme de René Bazin, fut le premier film français tourné en couleurs.
Grâce à la confiance des Archives de Vendée et de son directeur, Thierry Heckmann, les films pouvaient conservés dans des conditions optimales dans une salle spécifique . Après le décès de Louis-Marie Barbarit, en 2003, nous avons tenu à poursuivre dans la voie qu’il avait tracée.
En 2006, une convention signée avec le Conseil Général de Vendée et les Archives de Vendée permettait de garantir le partenariat dans la durée pour la plus grande sécurité des fonds confiés par les déposants.
Mais recueillir des documents anciens ne suffit pas, il faut aussi en susciter de nouveaux. C’est dans cette perspective que nous avons créé, en 2006, le Prix Louis-Marie Barbarit. Il récompense chaque année des courts métrages à caractère documentaire concernant la Vendée dont l'un est celui d'un jeune réalisateur.
